J’ai ouvert la cage
en pensant
il ne partira pas
parce qu’il est bien ici
En plus
j’ai posé la cage
sur le bord de la fenêtre
à coté du soleil
il y avait un peu de vent
aussi
et la porte de la cage
s’ouvrait et se refermait
Je ne l’ai pas vu
s’envoler
je l’ai vu
sur la branche du tilleul
devant la maison
et comme il y avait du vent
les feuilles de l’arbre
le cachaient par moments
Peut-être
qu’il n’était pas assez bien
Ou peut-être
qu’il ne savait pas
je ne sais pas
Ce soir
j’irai poser la cage
au pied du tilleul…
(Hubert Mingarelli)
Mais comment peut on ouvrir une cage en espérant que l’oiseau reste sagement assis sur son perchoir alors qu’il fait si beau dehors et que les Nirondelles passent au retour de pays exotiques avec plein d’histoires colorées et débordantes de soleil, d’accents chantants et d’insectes acidulés que l’on a encore jamais vus sous un tilleul. Crois moi, il faudrait arracher la porte de la cage et la pendre dans l’arbre comme un refuge à portée de vue mais hors de portée de main ou de patte.
C’est ainsi mon amie, je n’aime vraiment pas les cages et les oiseaux sont pour moi un symbole de liberté et de joie quand je les vois s’envoler d’un arbre de mon jardin et partir si loin que je les perds. N’étant pas physionomiste, je ne sais pas si les nouveaux pinsons ou rouge-gorge sont ceux qui viennent déjeuner dans mon jardin habituellement (les deux pies du voisin arrivent dès que je tonds l’herbe). Ceci dis, j’ai bien aimé ton pépiement mon Nirondelle, Nouisou doux.
Moi non plus, vois tu, je n’aime pas les cages, mais seulement les portes ouvertes… et les oiseaux qui s’envolent, vers leur destin…
un coucou du york pour toi! il n’a pas encore réussi à venir, mais m’a demandé de tes nouvelles;
bisous de ma part
Bisous à toi également, Mosquito…
joli texte ma belle hirondelle!
je t’espère courageuse, j’ai été absente quelques jours, mais j’ai très souvent pensé à toi.
gros bisous du moustique
Merci de tes si gentilles pensées…