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♥ Mon gateau au chocolat…♥

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En ce 1er jour de rayon (pas de soleil, malheureusement…) il me fallait bien une petite douceur réconfortante… Et j’ai choisi de vous proposer un petit gâteau que j’adore, moelleux au possible, fondant, parfait avec une crème anglaise, ou une tasse de thé, pour braver les premiers frimas automnaux, que je m’apprête à déguster, devant un bon feu…

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Bon ok, le titre est un peu pompeux… Du genre « mon gâteau, le meilleur du monde… » ou « recette déposée et brevetée par Hirondellina »…
Surtout, que, pour être honnête, « mon  gâteau », à la base, n’est pas du tout une création personnelle…
Recette piochée sur le net, il y a quelques années, modifiée par mes petites plumes, pour me plaire davantage, je vous l’offre aujourd’hui… Et qui sait, « mon gâteau au chocolat », deviendra peut être le votre…

Ingrédients :

200 g de chocolat noir
100 g de sucre roux
100 g de farine
4 œufs
40 cl de crème fraîche liquide entière ou allégée (soit 2 bricks)
1 sachet de levure chimique
1 sachet de sucre vanillé
1 pincée de sel
1/4 de tasse de café fort (facultatif)

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C (th.6).
Mélanger la farine avec la levure chimique.
Dans une casserole à fond épais, faire chauffer doucement la crème. Y ajouter le chocolat cassé en morceaux et faire fondre. Remuer de temps en temps au fouet. Il faut que le chocolat devienne bien lisse et brillant.

Une fois le chocolat fondu, ajouter un peu de café fort (si vous aimez l’association délicieuse du chocolat légèrement rehaussé de café…), le sucre et  le sucre vanillé. Laisser refroidir environ 5 minutes, et ajouter les 4 jaunes d’œufs battus puis le mélange de farine et levure. Bien mélanger.

Monter les blancs en neige avec la pincée de sel et les incorporer au mélange chocolaté.

Verser la préparation dans un moule, et faire cuire de 20 à 25 min.

gateau chocolat hirondellina (600x438) Il vous donne envie ?

Voilà… J’espère que ce petit dessert facile, sans beurre, et rapide à préparer, ravira vos papilles !… Et petit plus, si les gourmands de votre entourage n’engloutissent pas ce gâteau, le jour même, vous pouvez le garder au réfrigérateur, le lendemain, il sera toujours aussi bon !…

Bird On A Cake

Revue des thés…

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C’est l’été… et mon shopping d’été, des thés, a plutôt un air de saveurs automnales, … Un peu normal, en fait, puisque je fais toujours provision, pour la saison suivante, histoire, comme la fourmi, de n’être point prise au dépourvu, le froid venu…

Aujourd’hui, c’est chez Quai Sud, que j’ai fait mes petites emplettes, une marque française, que j’ai la chance de trouver facilement chez moi, et que j’apprécie, autant pour ses thés, que pour son épicerie fine, salée et sucrée…

Les thés de Quai Sud sont assurément de bonne qualité, et les mélanges subtils sont bien dosés, ce qui n’est pas toujours le cas, de certaines marques, proposant des thés aromatisés.

Et puis, ce que j’aime aussi chez Quai Sud, outre les variétés originales, de thés et de douceurs gourmandes,  c’est leur politique de choix des matières premières, et l’absence de tout ce qui fâche quand même un peu : additifs, colorants, conservateurs, antiagglomérants…
Bon, je ne vais pas faire de la pub pour eux, pendant deux heures, passons à mes petits achats du jour, photographiés, rien que pour vous, dans mon jardin… :

Le thé « l’envie »

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C’est l’une des 4 variétés de la série des thés « les péchés capitaux » ( l’envie, la paresse, la gourmandise et la luxure), et franchement, il porte bien son nom… Thé noir, avec des morceaux de framboises et de pommes, délicatement relevé d’arômes pomme, et cerise, il est bien équilibré, et la pomme apporte une petite note de fraicheur, très agréable à l’ensemble. C’est un thé doux, parfait pour accompagner un petit dessert fruité…

Le thé « la paresse »

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Un thé noir chaleureux, aux délicieuses effluves de vanille, pain d’épices et miel. D’une saveur assez proche d’un vrai et classique thé de Noël, il est pourtant différent, car moins fort, et moins typé. Un thé idéal, à déguster tout seul, ou avec quelques gâteaux secs…

Le thé pain d’ épices

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Un vrai thé gourmand, comme je les aime, lorsqu’il fait bien froid dehors… Un thé réconfortant, enveloppant, qui évoque le miel, la cannelle, les épices, les flocons de neige, et les buches dans la cheminée… Rien qu’à le sentir, il donne envie de frimas…

Le thé nougat framboise

nougat framboise

Addiction en vue, si vous aimez la sensation d’un macaron framboise en bouche ! Ce thé noir de Chine, aux éclats de nougat de Montélimar, et aux morceaux de framboises est divin… Raffinement garanti et délicatesse assurée… Vraiment, j’adore ce thé…

Le thé figue orange miel

figue

Avec, en plus, des zestes d’orange, ce thé m’inspire une escapade en Provence, une sieste sous le figuier, un moment langoureux et fruité… Ce thé est assez fort en gout, et la figue est bien présente. Un breuvage original et une association de saveurs, vraiment réussie.

Le sirop des Chefs spécial pâtisserie

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Délicatement parfumé à la vanille et à la fleur d’oranger, je suis totalement accro de ce sirop, avec sa gousse à l’intérieur, que j’utilise de multiples façons : quelques gouttes dans une salade de fruits frais (avec des ananas, c’est une tuerie…), dans une pâte à crêpe, une génoise, une pâte brisée, un flan vanille, en voile léger, sur des fraises… Du coup, 3 flacons rachetés ! Quand on aime…

Cacao à l’orange

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Merveilleuse association, que celle du chocolat et de l’orange… J’utilise celui-ci, par petites touches, pour rehausser la saveur d’une mousse au chocolat, ou d’une ganache… Mais il est aussi parfait, un soir d’hiver, dans un mug de lait chaud…

Voilà, vous savez tout, de mon shopping  Quai Sud… Cette fois ci, je me suis fait plaisir, concernant les thés, j’ai racheté les boites métal, les miennes étant devenues moches… Mais j’apprécie beaucoup d’avoir le choix du conditionnement proposé : boite métal (petite contenance, ou carrément 1 kg !) vrac, ou sachet zip alu. Du coup, tant que mes boites sont jolies, cela me permet de ne racheter que du vrac…

Les variétés nombreuses de thés aromatisés proposées, sont idéales, pour la dégustation, bien sur, mais aussi pour la cuisine… En infusion, dans une préparation sucrée, ou salée, c’est la petite touche, qui fait souvent la différence !…

Vive la créativité !…

thé

Douceur de fraises…

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J’adore les fraises, et leur petit gout acidulé estival… Je les aime tellement, que j’en achète souvent plusieurs barquettes le même jour, pour finir par constater, avec dépit, que parfois, leur conservation est délicate…
Lorsque je me retrouve, avec des fraises encore consommables, mais plutôt raplapla, je les transforme en coulis, pour agrémenter mes desserts… Alors le coulis, rien de plus simple : des fraises lavées et équeutées, le jus d’un demi citron jaune ou vert, et un peu de sucre, si vos fruits ne sont pas très murs. Le tout, quelques secondes au blender, et c’est fait…

Ensuite, place à l’imagination, et à la créativité ! Avec un coulis « maison », on peut faire plein de délicieuses choses, comme de petites verrines fruitées  :

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Ingrédients (pour 6 grandes verrines de 15 cl)

Coulis de fraises (ou autres fruits rouges…)
3 œufs
60 cl de lait tiède
90 g de sucre (brut, de préférence)
Extrait d’amande amère (facultatif…)

· Disposer une couche de coulis, au fond de vos verrines, et faire prendre au congélateur.
· Préchauffer le four à 170°
· Battre les œufs avec le sucre, de longues minutes, et ajouter, progressivement le lait tiède, et l’extrait d’amande amère     (la saveur de l’amande et de la fraise, se marie divinement bien…).
· Sortir les verrines du congélateur, et emplir avec la préparation.
· Faire cuire au bain marie, environ 40 minutes.
· Après refroidissement, mettre au réfrigérateur plusieurs heures. Au moment de servir, napper d’un peu de coulis, et décorer d’un fruit frais.

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Voilà pour vous, une petite recette que j’affectionne tout particulièrement, toute simple et très fraiche… et qui peut se décliner avec plein d’autres fruits : mures, framboises, groseilles…

pink bird

Sweet white…

blanches hirondelles

Toujours dans ma période « envie de blanc », je vous propose un petit dessert, tout doux, moelleux, réconfortant comme un bon feu de cheminée…
Le genre de dessert régressif qui vous fait du bien…
Il s’agit du riz au lait, vous l’avez sans doute deviné… Une recette pas vraiment printanière, je vous le concède… Mais la gourmandise ne doit elle pas s’affranchir des saisons ? (et puis franchement, chez moi, mes copines hirondelles ont carrément oublié leur migration, on se croirait carrément en automne !)

hirondelle blanche
A la maison, tout le monde adore, cette douce et délicate senteur de lait tiède suavement vanillé, qui embaume la maison, pour un long moment…
La recette est simplissime, il suffit juste d’un riz et de vanille de bonne qualité.

Ingrédients de ma petite recette personnelle :

1 litre de lait (du demi écrémé, pour ma part)
120 de riz rond
80 g de sucre
Un morceau de gousse de vanille
De la cannelle

recette riz au lait hirondellina

Rincer le riz, dans une passoire, à l’eau froide.
Pendant ce temps, dans une casserole à fond épais, faire tiédir le lait, avec le sucre, et la vanille.
Ajouter le riz égoutté, et amener à ébullition.
Faire ensuite cuire, tout doucement, pendant une trentaine de minutes, en remuant régulièrement.

Ajouter ensuite, si vous aimez, de la cannelle, en quantité désirée (beaucoup, pour moi !).
Verser dans des ramequins, et déguster, tiède, ou froid…

moule hirondelle

(Attention à ne pas faire cuire le riz trop longtemps, sous peine de perdre le coté crémeux…  Il doit contenir encore un minimum de liquide, lorsque vous le mettrez dans vos ramequins. En effet, lorsqu’il va refroidir, il va continuer, encore un peu, à absorber le lait…)

riz au lait

Voilà pour la recette express… Si vous disposez d’un (tout petit) peu plus de temps, je vous propose la version gourmande, avec les mêmes quantités…

Recette gourmande :

Verser le sucre dans la casserole, et ajouter quelques gouttes de jus de citron.
Chauffer, pour obtenir un caramel doré
Ajouter immédiatement, et en une seule fois, le litre de lait. Le contraste chaud/froid, va faire cristalliser le caramel en morceaux… Pas de panique, le lait, en chauffant, va tout faire fondre…
Amener à ébullition, et ajouter le riz…
Faire cuire comme ci-dessus.

Vous obtiendrez alors un riz au lait à la couleur ambrée, et à la saveur délicieusement caramélisée… Un vrai bonheur gourmand pour les papilles !…

Tentés par ce dessert de l’enfance, tout de blanc vêtu ?

recettes hirondelle

Petite douceur de Proust…

Très jeune, j’ai découvert Proust… Enfin, disons, que je n’ai pas vraiment eu le choix !… Ma grand-mère, que j’adorais (et qui adorait Proust…) a tenu à ce que le lise cet auteur… Et comme ma grand-mère, était la plus merveilleuse grand mère du monde, mais aussi la plus intransigeante sur certains points de mon éducation, je suis donc partie à la rencontre dudit écrivain…

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Dire que j’ai aimé Proust, serait le plus gros mensonge du monde… J’ai même carrément détesté, toutes ces phrases, que je jugeais interminables… Une vraie lecture en apnée, et des descriptions à n’en plus finir… Bref, cette « obligation » littéraire a été un vrai supplice…
Quelques années plus tard, devant son insistance répétée, je me suis replongée dans Proust, et là, et là… j’ai compris que j’avais failli passer à côté d’un écrivain exceptionnel… Ma grand-mère m’a fait le même coup, d’ailleurs, avec un nombre incalculable d’auteurs, avec plus ou moins de bonheur… Albert Cohen, par exemple, les bras m’en tombent encore à l’heure actuelle, et franchement, « belle du seigneur », je n’ai jamais accroché…
Pour en revenir à Proust, l’hirondelle, amoureuse de la littérature, et grande gourmande, depuis toujours, (les deux vont d’ailleurs très bien ensemble…) que je suis…

hirondellina's cake

… ne pouvait passer à côté de la fameuse petite madeleine… Et franchement, cette petite douceur, encore un peu tiède, avec un bon thé, je crois bien que c’est un très joli bonheur de la vie… Je fais donc souvent ces petits gâteaux pour le tea time avec mes copines,

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ou pour le petit déjeuner familial du dimanche matin…

tea time hirondellina

Ultra faciles à préparer, et cuisson en un temps record, ces jolies madeleines ne demandent  qu’à être consommées, sans modération !

Je vous livre ma petite recette, (testée et approuvée, depuis des années…)

Ingrédients :

* 3 œufs
* 100 g de sucre (dont 2 sachets de sucre vanillé)
* 1 cuillère à soupe de miel (ce n’est pas indispensable, mais moi, j’aime…)
* 150 g de farine
* 125 g de beurre
* 1 pincée de sel
* 1 sachet de levure chimique
* extrait d’amande amère, ou de vanille (facultatif)
* zestes d’1/2 citron ou d’orange (facultatif)

Préparation :

– Battre les œufs avec le sucre, la pincée de sel et le miel jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume.
– Ajouter la farine et la levure. Continuer à bien mélanger.
– Ajouter enfin le beurre ramolli et terminer par les zestes d’agrumes, ou l‘extrait d‘amande ou de vanille, si vous souhaitez parfumer votre préparation.
– Entreposer la pâte, dans un récipient fermé, au réfrigérateur, pendant au minimum 2 heures. (il est tout à fait possible de préparer la pâte, la   veille). Après ce temps, la pâte est plutôt ferme, ce qui est normal…
– Préchauffer le four à 200°
– Beurrer légèrement le moule (même s’il est en silicone)
– Remplir les alvéoles du moule d’une grosse noisette de pâte. Ne pas l’étaler, cela se fera tout seul, à la cuisson.

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– Enfourner et baisser immédiatement le four à 180°
– Lorsque les madeleines sont dorées (5 à 7 minutes, environ), les sortir du four et les démouler, tout de suite, et délicatement, avec une spatule, sur une grille.

Si vous faites plusieurs fournées, remettre la pâte au réfrigérateur, entre les deux.  C’est la différence de température, qui permet à la madeleine d’avoir sa petite bosse caractéristique…

Voilà, vous voyez, c’est tout simple !… Ces petites douceurs se gardent plusieurs jours, sans problème, dans une boite en fer…Et avec un peu de lemon curd, moi, je vous le dit, c’est le bonheur assuré !…

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Petite précision, les proportions indiquées, permettent de réaliser très précisément 27 madeleines… Précision suisse oblige, je ne pouvais manquer de vous l’indiquer ! …

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Et puis, pour finir en beauté et en poésie, je ne résiste pas à vous proposer le merveilleux et si délicat passage de Proust, sur cette délicieuse petite madeleine du souvenir… Un texte à découvrir, ou redécouvrir… Bonne lecture gourmande !…

« Il y avait bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse: ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n’est pas en lui, mais en moi. Il l’y a éveillée, mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact, à ma disposition, tout à l’heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité; Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par lui-même; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement: créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.
    Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n’apportait aucune preuve logique, mais l’évidence, de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s’évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s’enfuit. Et pour que rien ne brise l’élan dont il va tâcher de la ressaisir, j’écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j’abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire, avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s’élever, quelque chose qu’on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c’est, mais cela monte lentement; j’éprouve la résistance et j’entends la rumeur des distances traversées.
    Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l’image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu’à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l’insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m’apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s’agit.
    Arrivera-t-il jusqu’à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l’instant ancien que l’attraction d’un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être; qui sait s’il remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante, m’a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d’aujourd’hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine.
    Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés depuis si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s’était désagrégé; les formes – et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot – s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des autres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. » À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913.

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Ma madeleine de Proust à moi, c’est le souvenir de la plus délicieuse tarte aux pommes du monde… Celle de ma grand mère, que je regardais œuvrer, dans sa cuisine, émouvante, belle et souriante, enveloppée d’une douce senteur de caramel et de cannelle…

Quelle est la votre ?

Sweet lemon

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Une amie (mais va-t-elle rester une amie ???) m’ a fait gouter, récemment, sa recette personnelle, de lemon curd, toute fière de me dire que cette dernière était réalisée en 3 minutes… Alors là, 3 minutes, j’ai commencé à m’étrangler, en me disant qu’il y avait quelque chose qui clochait… Et ensuite, lorsqu’elle a précisé, d’un air enthousiaste, d’auto satisfaction personnelle,  « sans beurre, et au micro ondes » , cela a été le coup de grâce…

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Parce qu’un lemon curd sans beurre, c’est un peu comme une tarte aux pommes sans pommes, ou un  printemps sans hirondelles

printemps hirondelles

C‘est juste quelque chose de pas, mais alors, vraiment pas possible !…

J’ai quand même gouté, du bout du bec… Et là, franchement, que dire de ce truc citronné, avec un arrière gout de maïzena…??? Comment expliquer, sans froisser (trop) les plumes, à une âme charitable, qui pensait me faire plaisir, que massacrer un classique de la gastronomie anglaise (le 1er lecteur qui éclate de rire, je lui assène un coup d’aile vengeur, d’hirondelle expatriée…) c’est tout simplement monstrueux…

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Rien à voir, donc, avec LA recette du vrai lemon curd… Parce que oui, le lemon curd, c’est avec du beurre, et donc, c’est calorique… Et moi, je réponds : oui, et alors ??? Ne vaut il pas mieux se faire vraiment plaisir, ponctuellement, avec des choses gouteuses, plutôt qu’avec des ersatz  douteux ? Le plaisir est il si répréhensible ?

Ce qui fait, justement, que cette crème toute douce, acidulée et veloutée, est un vrai bonheur pour les papilles, avec sa texture lisse et fondante, c’est le  mélange des œufs, du beurre et du sucre…

Alors, on oublie les calories, (mais pas tant que cela, finalement, sachant que beaucoup d’anglais préparent le lemon curd, avec au moins 200 g de sucre…) et comme je suis un gentil oiseau, je vous livre ma recette, avec beurre, oui, mais tellement bonne, oui !… et on oublie également le micro onde, hérétique pour cette préparation, parce qu’ en cuisine, comme en amour, la patience est bien mieux récompensée, que la précipitation…

Pour 2 petits pots de verre, il vous faudra :
10 cl de jus de citron (3 à 4 citrons jaunes ou verts environ)
100 g de beurre doux
100 g de sucre
4 œufs

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Râper le zeste de 2 citrons, puis pressez le jus de la totalité des citrons, pour obtenir 10 cl.
Au fouet, bien mélanger le jus des citrons, les zestes, les œufs, le sucre et le beurre en morceaux.

Transvaser le tout dans un saladier, et faire chauffer, doucement, au bain-marie, dans une casserole, sans cesser de remuer, au fouet, pendant 20 minutes, jusqu’à ce que la préparation épaississe. Oui, je sais, c’est un peu long… Mais que ne ferait on pas pour une extase gustative ???

Alors là, c’est l’étape une plume délicate… Parce que si votre bain marie est trop chaud, les blancs d’œufs vont coaguler, et donc, par conséquence, laisser de petits morceaux pas très appétissants, dans la crème… Pas de panique, si cela vous arrive… Il suffit juste de verser la préparation dans un blender, et de mixer quelques secondes, avant de remettre à chauffer…

Verser ensuite dans les pots, et fermer, après refroidissement complet. Le lemon curd se garde sans problème environ un mois, au réfrigérateur.

Délicieux, tartiné sur des scones, des toasts, des tranches de brioche, des crêpes, en fourrage d’une simple génoise, ou d’un rafraichissant cheese cake, il est aussi indispensable pour garnir une tarte au citron meringuée… Et puis, sur le dessus d’une simple panna cotta à la vanille, vous apprécierez pleinement, sa saveur suave et parfumée…

Mais, à mon sens, la meilleure façon d’apprécier pleinement, cette petite crème d‘agrumes,  est de vous caler, bien confortablement dans votre canapé, un petit plateau devant vous, avec un bon thé au citron, (un bon...pas un vulgaire sachet, quoi…) et une coupelle de lemon curd, à déguster, tout simplement, à la cuillère… Parce que oui, le lemon curd se suffit aussi, amplement à lui-même…

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Alors, le lemon curd, harmonieux contraste de piquant, et de rondeur, ça vous donne envie d’éveiller vos papilles ???

sweet orange

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L’hiver est la saison des agrumes, et franchement, c’est bien la seule chose, que j’apprécie de cette saison… A la maison donc, on se régale de pamplemousses roses, citrons, oranges et clémentines… Un vrai festival de couleurs  vitaminées, et une vraie cure juteuse et parfumée…

sweet orange(agrumes dans mon  jardin…)

Pour prolonger ce moment délicieusement gourmand et acidulé, je vous propose une petite recette, toute simple, de tranches d’agrumes séchées et cristallisées (des oranges sanguines, sur mes photos).

Il vous suffit, tout d’abord, de bien rincer, à l’eau, vos agrumes (cette recette fonctionne avec les fruits de votre choix, mais le mieux étant de les choisir bio…) et de les couper  (avec la peau) en tranches fines.

Dans une grande casserole, faire bouillir 2 minutes, 10 cl d’eau, 120 g de sucre et un sachet de sucre vanillé. Verser alors, les tranches d’agrumes dans le sirop, et cuire doucement 10 minutes, en retournant délicatement les tranches.

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Bien égoutter ensuite les tranches de fruits, et les disposer sur du papier sulfurisé. Les faire sécher au four à 90/100°, pendant environ 2 heures, (3 h si vos tranches ne sont pas très fines…) en les retournant à mi cuisson. Les tranches seront alors croquantes, craquantes et croustillantes ! Un vrai bonheur gustatif…
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Vous pourrez conserver ces fruits desséchés, au sec, dans une boite en fer (et surtout pas au frigo…) pendant 2 mois environ. Ils seront délicieux, en grignotage sain, à consommer sans aucune modération…Parfaits également  pour agrémenter en couleurs, une simple coupe de glace, ou sur le dessus d’un gâteau au glaçage chocolat, ils développeront aussi   leurs saveurs subtiles, infusés dans une tasse de thé… Dans un bocal de sucre en poudre, il permettront, de façon simple et peu onéreuse d’obtenir des sucres parfumés et originaux…

Et puis, si vous aimez la déco tendance « nature », vous pouvez tout simplement supprimer l’étape du sirop, et faire sécher immédiatement les tranches dans le four… En guirlande sur le sapin de Noël, en centres de tables, avec quelques branchages et petites bougies, ou tout simplement pour parfumer les armoires (il parait que cela fonctionne très bien, pour éloigner les mites…), ces petites tranches se prêtent à mille utilisations gustatives ou décoratives…

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Il n’est pas zoli, zoli, mon petit (mais alors vraiment tout petit…) sapin vitaminé ?

Pas si tarte…

tarte_hirondelle

Certains jours, c’est comme ça, on a envie de cuisiner un truc sympa et joli à présenter, mais on se sent trop feignasse, pour passer 3 heures devant les fourneaux…

Je fais partie de ces oiseaux là, parfois plein d’entrain, parfois préférant me poser, tranquillement, loin des contingences matérielles… Je ne suis néanmoins pas prête à dégainer, pour autant, des plats surgelés à tout va…

Les tartes, par exemple, moi, j’adore en préparer… Mais comme je fais la pâte moi-même, cela prend quand même un peu de temps… Alors, lorsque j’ai envie d’une tarte, mais pas l’envie de dégainer le rouleau à pâtisserie, je réalise une tarte, qui ressemble à une tarte, mais qui n’est pas une tarte…
Ma petite recette a plutôt la consistance d’un soufflé moelleux et léger, et a l’avantage de pouvoir recycler tout, ou à peu près, ce qui reste dans le frigo…

tarte hirondellina« tarte » oignons/carottes/pommes de terre/coriandre

Pour l’appareil, il suffit simplement de bien mélanger (pour moi, c’est au blender, ultra rapide…) 30 cl de lait, 15 cl de crème liquide, (entière ou allégée), 4 œufs et 130 g de farine…

A part, faire rissoler quelques oignons, et ajouter, tout ce qui vous fait plaisir, à savoir, des légumes frais ou surgelés, de la viande hachée, des lamelles de jambon blanc ou cru, du thon, du poisson… bref, à vous de faire preuve de créativité… Quelques épices, un mélange d’herbes fraiches, pour agrémenter le tout, et c’est presque fini…
Dans un grand saladier, réunir la préparation liquide, et le mélange poêlé. Ajouter 100g de fromage râpé, et bien mélanger. Vous pouvez également incorporer des dés de fromage de chèvre ou de bleu.

Verser le tout dans un grand plat à gâteau en silicone (le mien fait 26 cm de diamètre, et la préparation arrive jusqu’en haut…), et faire cuire à 200° pendant 30 minutes environ.
Le démoulage se fait en 2 secondes, et 5 minutes plus tard, vous obtenez un grand sourire de satisfaction d’au moins 6 personnes…

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(et pour faire plus « vraie tarte », vous pouvez aussi cuire la préparation dans un moule à tarte, à bords assez hauts, avec papier sulfurisé)

Voilà, la paresse a du bon, non ?

 

Délice, sans les plumes…

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Si vous aimez le magret de canard séché, alors, nous avons un point commun… Moi, la saveur délicate de cette viande moelleuse au centre, et un peu sèche à l’extérieur, me fait carrément fondre…

Sauf que, sauf que… le magret séché sous vide a quand même un cout prohibitif, surtout si on considère la quantité proposée… La solution ? Le faire soi même, pour en apprécier pleinement le gout…

Pour cela, il vous  faut :  1 magret de canard cru (le poids n’a aucune importance) frais, ou décongelé, 1  cuillère à soupe de piment en poudre (moi, j’utilise du Pimenton de la Vera, mais n’importe quel piment convient…), du  poivre, 2 ou 3 branches de romarin séché et 500g de gros sel de Guérande.

Il suffit, ensuite, de disposer, dans une boite hermétique (à peine plus grande que le magret), la moitié du sel. Déposer le magret dessus, recouvrir avec le sel restant, fermer la boite, et mettre au frais pendant, environ 12h (Si vous l’aimez très salé, vous pouvez le laisser jusqu’à 24h).

Après l’avoir sorti du réfrigérateur, le débarrasser du sel, en le frottant énergétiquement, avec un torchon humide, puis bien  le sécher, avec du papier absorbant.

L’assaisonner de piment et de poivre, et mettre les branches de romarin sur le dessus. L’envelopper totalement  dans un torchon propre, et le déposer dans le bas du réfrigérateur, pendant 2 à 3 semaines, avant consommation.

Une fois entamé, le magret se conserve de la même façon, au frais, et dans son torchon.

Cette façon de préparer le magret « maison » est simplissime, vous en conviendrez…A chaque fois que je la réalise, le résultat est vraiment à la hauteur… Pour varier les plaisirs, vous pouvez remplacer le piment par du paprika, et le poivre noir, par des baies roses…

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(crédit photo : hirondellina/kightley)

Une petite tranche, cela vous tente ?

Du rose dans l’assiette…

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J’aime le rose… J’adore le rose, devrais je dire… Tout ce qui est, de près ou de loin, avec une nuance ou une connotation rose, a toute mon affection gustative… Les macarons à la rose, le thé à la rose, les biscuits roses de Reims, les pralines roses, les framboises et autres petits fruits délicats, les betteraves, également, même si elles sont moins poétiques…

Et puis, il y a aussi les lentilles roses… lentilles corail, pour être plus exacte…

Chez moi, tout le monde les adore, et je les cuisine donc souvent… Faciles à préparer, gouteuses, et encore meilleures réchauffées, ces légumineuses ont vraiment tout pour elles, y compris leur prix, on ne peut plus accessible… Pour ma part, je les achète dans des épiceries indiennes, pour vraiment rien…

Pour les préparer, rien de plus facile…

Dans une cocotte, ou un wok, une grosse poignée d’oignons émincés, à faire rissoler dans un peu d’huile d’olive. Avant qu’ils ne soient trop colorés, on leur ajoute, un mélange d’épices indiennes (ne pas hésiter à bien relever…),et on prolonge la cuisson 2 minutes…

Ensuite ? Tout simplement 200 g de lentilles corail (juste rincées à l’eau),  un bocal de sauce tomate ( 400g environ), le même bocal rempli à moitié d’eau et une cuisson douce de 15 minutes, cocotte à moitié fermée, en remuant de temps en temps… Après cette phase, on incorpore une petite brick de lait de coco, et on poursuit le cuisson 15 minutes encore…

Juste avant la fin de cuisson, un gros bouquet de coriandre fraiche (mais de la surgelée fait très bien l’affaire…) et un petit jus de citron, pour un peu de peps et de fraicheur…

Voilà, c’est tout simple… Et pour un plat plus complet, pour 4 ou 5 personnes, il suffit d’ajouter, 2 minutes avant la fin de cuisson, des tranches de chorizo, qui se marient à merveille à cette préparation, idéale pour les jours d’hiver…

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Le rose, dans l’assiette, cela vous tente ?

Tout chaud, du ciel…

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Chez moi, on aime le pain, beaucoup, même… Le pain blanc, un peu, le pain aux céréales, avec plein de surprises dedans, ou dessus, on adore… Et comme depuis très longtemps, je fais du pain « maison »,  2 à 3 fois par semaine, je suis devenue une « presque « boulangère… J’invente souvent de nouvelles recettes avec des mélanges de farines, en introduisant selon les envies,  des noix, des noisettes, du piment, des épices, des zestes séchés, des fruits secs… Bref, je m’amuse, et je réjouis ma petite famille…

Le pain, franchement, ce n’est pas bien compliqué… De la farine de bonne qualité (c’est mieux…), de la levure, du sel et de l’eau… Et avec juste ces ingrédients de base, (et plein de petits plus optionnels) on fait des choses vraiment délicieuses… Certains diront que pour un bon pain, il faut y mettre de l’amour…

Hum… Moi, je dirai qu’il faut surtout un bon robot…

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Parce que oui, je l’avoue humblement, je ne me casse pas trop la tête, pour le pétrissage, c’est mon Kitchen, qui s’en charge… Moi, je me contente du dégazage, et du moulage…

Un jour, j’ai décidé, en plus de varier régulièrement les ingrédients de mes petites baguettes, d’en modifier leur forme… Avant la 2ème levée, je les façonne donc de cette façon :

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Les baguettes hirondelles sont nées…

 

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Elles vous plaisent ?

 

Petits grains de folie…

grains de folie

 

Depuis quelques jours, je dois bien l’avouer, je suis totalement addict de Graneo, dans sa nouvelle version, celle à la vanille, avec des pommes…

Alors, pour ceux et celles qui ne voient pas du tout, de quoi il peut s’agir (j’ignore si la marque  Zweifel est présente, en dehors de la Suisse…), je vais tenter de vous décrire ce truc irrésistible, qui ne devrait vraiment pas exister…

Il s’agit de petites tuiles gondolées, à base de 5 céréales, (orge, maïs, blé, riz, avoine) et de graines de tournesol. La composition est vraiment clean (et c’est assez rare, pour le souligner…), sans colorants, additifs, ou autre joyeusetés…

A l’ouverture du paquet, déjà, si vous tenez plus de 30 secondes, avant de plonger la main dedans, c’est que franchement, vous êtes trop fort, (ou alors, c’est que vous avez englouti, précédemment déjà un paquet…) parce que c’est une explosion de saveurs qui vous est réservée… Le genre de truc totalement régressif, qui vous réconforte immédiatement.

Le goût, quant à lui, est exquis et délicat… L’alliance des snacks craquants à la vanille Bourbon, avec le moelleux des pommes séchées, procure, en bouche un plaisir sans faim fin… Le plus difficile, en fait est de se raisonner, pour que le paquet dure plus d’une heure…

Je pourrai engloutir ce genre de petites choses délicieuses, à longueur de temps…Bon, en même temps, des céréales et des fruits, cela déculpabilise totalement, et c’est bien cela le problème…

Envie de tester ???

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