Archives de tags | bonheur

Le magicien

bonheur
Le mois dernier, alors que je me promenais, dans Balexert, je suis tombée littéralement en pâmoison, devant une robe…
Le genre de coup de cœur, qui, heureusement, ne m’arrive pas très souvent… En même temps, en ce moment, je ne fais plus trop de shopping, ce qui est très bon pour les finances familiales, même si je suis un oiseau plutôt économe…
J’ai  adoré cette robe, au premier coup d’œil… Taille  cintrée, bas évasé, une plume empesé, avec de multiples plis plats, dos en V, une doublure à tomber (même si personne ne la voit…), entièrement cousue à la robe, et un dégradé de couleurs magnifique… Le genre de robe, qui vous fait la taille fine, et une silhouette de ballerine… Le genre de robe qui vous donne immédiatement de l’allure, même réveillée, avec une tête d’autruche…
Dans le magasin, il n’en restait qu’une seule, et j’ai le cœur qui s’est un peu emballé, avant de vérifier l’étiquette, en croisant les plumes, pour qu’elle soit à ma taille…
Pas de chance, ce n’était pas le cas…
J’ai quand même voulu l’essayer, en me disant, que peut être que… Et bien non, rien à faire… si ce n’est à l’acheter, et à la porter en apnée pendant 5 heures…

Mon andalou, qui avait également craqué sur ce modèle, a eu la gentillesse, de m’emmener dans le grand magasin de la marque, un truc de 3 étages, en plein centre ville, où il est évidemment impossible de se garer… Et là, pas de chance non plus… Aucune trace de ma robe coup de cœur…

Je suis rentrée alors chez moi, pleine d’espoir et d’assurance, en me disant, que de toute façon, avec Google comme meilleur ami, dans 15 minutes, ma petite robe chérie, serait dans mon panier… d’autant plus que, hirondelle futée, j’avais relevée la référence de mon désir inassouvi…

Moi qui suis la reine des recherches (dixit toute ma famille…), et trouve tout ce que je veux, en quelques minutes, et bien là, j’ai amèrement déchanté. Je pense que je suis bien restée sur le net, au moins 4h d’affilée, complètement hypnotisée, faisant un nombre incalculable de sites étrangers, pour finir par m’avouer vaincue… Je suis retournée à Balexert, me renseigner, si eux, pouvaient m’aider à  dénicher la bonne taille… Peine perdue, à croire que cette robe ne serait définitivement pas à moi…

Hier soir, après le diner, mon andalou, alors qu’il travaillait, m’a demandée d’aller vérifier s’il n’avait pas enfermé, par mégarde, l’un des deux matous, dans notre chambre. Je suis donc monter vérifier la chose, et là, pas de matou, alangui sur le lit, mais un grand paquet postal rectangulaire, qui n’était pas à mon nom…
Je suis redescendue avec, un peu étonnée, sachant que les commandes sur le net, sont plutôt ma cup of tea personnelle…

cup of tea hirondellina
Et là, avec un sourire, je me suis vue répondre : « ouvre le, c’est une surprise… »

J’ai ouvert le paquet, et découvert une grande boite noire. Au milieu du papier de soie blanc, avec un pliage, que je ne pourrai reproduire en 2 h, même si je le voulais (mais comment font-ils ???), ma robe chérie était là… Je l’ai dépliée avec précaution, retenant mon souffle, et n’osant y croire…

soleil_hirondellina

Et puis, bien sur, je suis allée essayer cette petite merveille, qui, heureusement, cette fois ci, était portable, sans début d’asphyxie…

J’ai passé tout le reste de la soirée, à questionner mon oiseau rare, pour savoir, comment il avait fait… et je n’ai eu qu’un sourire énigmatique, en guise de réponse…

Mon andalou doit être un peu magicien, ou un peu sorcier… ou peut être même les deux…

Hier, c’était le printemps, et ma robe du bonheur est arrivée avec lui…

robe_hirondellina

robe-hirondellina

It’s spring !!!

printemps_hirondellina (600x599)

Voilà, aujourd’hui, c’est le printemps… Ma saison, préférée… Peut être parce que je suis une petite hirondelle et peut être aussi, parce que je suis née début avril…

Alors, pour fêter ce jour, j’ai invité les hirondelles de tout le quartier, à déjeuner avec moi…

chemin de table hirondelles

A ceux et celles qui me suivent, et dont les commentaires me font sourire, et me mettent du baume au cœur, et puis aux autres, que je ne connais pas, mais que  je croiserai, peut être, sous des cieux cléments,  je  souhaite le plus doux des printemps, avec des fleurs plein le cœur,  du renouveau dans la vie, et le sourire à l’âme…

Le printemps est là  (600x516)

Le droit… au bonheur !

love_hirondellina

J’ai reçu, dernièrement, un mail d’une amie, m’imposant (« je veux et j’exige » disait elle… c’est de l’imposition, ça, non ???)  un devoir rédactionnel, sur les relations si compliquées, homme/femme…

Si elle avait suggéré les procédures juridiques internationales, je me serai fait un plaisir de lui pondre 20 feuillets sur le sujet, mais me demander des conseils (si peu) éclairés dans un domaine, dont je ne pense nullement être une spécialiste, me semble être la preuve, d’une confiance tout à fait exagérée…
A la réflexion, cet intérêt pour mes plumes intellectuelles, relève peut être, de la vision, qu’elle a de moi,  hirondelle croqueuse d’oiseaux rares, ayant vécu 12 mariages, 10 divorces, et 2 enterrements…

Damned ! Moi dont le coté aventureux se limite à gouter un lemon curd préparé par une non anglaise, ou à porter des chapeaux « cloche » (pas de remarque désobligeante, pleeeaaasseeeeee…..) il me faut remettre les choses à leur place… Et puis, je ne suis ni psy, ni conseillère matrimoniale, et ne dispose d’aucune caution, que ce soit, pour me prononcer sur  la viabilité d’une relation… L’étude du « droit au bonheur », n’a, de plus, pas fait partie de mon cursus juridique… (ou alors, j’ai séché lesdits cours…)

Mais comme je sens bien que mon amie angevine, ne lâchera pas l’affaire, (c’est une coriace, je le sens bien…) et que peut être aussi, le cancer annihile, chez moi,  toute velléité de résistance, je m’exécute, donc… sachant que mon point de vue, n’engage, évidemment, que moi !…

bonheur_hirondellina

Voici donc, copine exigeante, quelques ébauches de réponses personnelles, à tes questions :

Les hommes qui ne veulent pas s’engager…

Je t’aime, tu m’aimes, nous nous aimons, nous gazouillons ensemble, et cela depuis un bon bout de temps… Pourquoi vouloir plus, pourquoi exiger tout autre chose ? zéro promesse, zéro serment, zéro engagement… Une histoire d’amour qui ne se conjugue qu’au présent, est le fait de pas mal d’hommes… (sauf que, sauf que… c’est aussi le fait de pas mal de femmes !…)
Se sentir lié à quelqu’un, avoir des responsabilités vis à vis de cette personne, certains hommes se sentent pris au piège, comme des oiseaux en cage, en pensant à cette perspective, même dans le cas de sentiments naissants… Manque de confiance en eux,  absence de repères, reproduction d’un modèle parental plus ou moins solide, satisfaction d’une vie sans problèmes, dépourvue de doutes, compromis,  ou comptes à rendre, les raisons sont multiples, pour expliquer la différence, absolument ÉNORME, entre « être amoureux » et « aimer »…

amitié_hirondellina (3)
C’est tout bête, mais pourtant bien évident…
Tous les hommes, sont capables de « tomber amoureux » d’une femme. « Être amoureux » ne représente, en fait, qu’un engagement minime à leurs prunelles. L’amour, lui, est synonyme d’un engagement beaucoup plus important, qui, en outre, comporte une part de risque plus grande, entre autre, le risque d’être blessé. Mais pour véritablement AIMER, il faut une certaine maturité intellectuelle… Et tout le problème est là, à mon avis…
Chez les femmes, l’engagement reste lié au fait de rencontrer la bonne personne. Chez les hommes, par contre, il semble que cela soit  plutôt une question de bon timing… Du genre, le tea time, ce n’est ni avant, ni après l’heure… Un homme peut avoir peur de l’engagement avec une femme et/ou à un moment précis de sa vie, mais s’engager rapidement, avec une autre, ou à une autre phase de son existence. Parce que voilà… Ces chers oiseaux rares, ont besoin, d’avoir le sentiment d’avoir déployé leurs ailes (intellectuellement, professionnellement…) et d’avoir véritablement été libres. Sinon, ils risquent d’avoir du mal à s’engager du point de vue émotionnel…

engagement_hirondellina (38)
La solution, bien entendu, c’est de dénicher un zoizeau qui  a dépassé cette phase de  liberté, et malheureusement, cela ne dépend nullement de l’age… Sur le long terme, c’est un gage de réussite. Ou sinon, il ne reste plus qu’à  persuader son partenaire qu’il peut aussi vivre sa liberté AVEC vous… Et cela, c’est tout à fait possible, même si, dans l’absolu, tout le monde sait que vouloir changer l’autre, est une illusion désespérée… (et désespérante…)

Inutile d’en rajouter, en outre, avec un frileux de l’engagement, sur le sujet épineux du mariage… Beaucoup d’hommes, ont le sentiment que ce que les femmes aiment, c’est le mariage ou plutôt, ce que le mariage représente…  Ils ont la sensation désagréable de n’être présents que pour remplir une fonction.  Cette impression influence, bien souvent, leur comportement au début d’une relation. Ils évitent ainsi les situations dans lesquelles ils ont l’impression d’y perdre quelques plumes, et que leur partenaire a besoin d’eux pour s’accomplir, personnellement, et surtout, socialement.

mariage-hirondellina

Pour ne pas se projeter trop vite, être déçue et souffrir plus que de raison, il me semble nécessaire d’évaluer le degré d’attachement de l’autre et son envie de s’engager. Il existe, heureusement, des signes qui ne trompent pas : absence de projection et de projets communs, manque d’intérêt pour l’autre, mise à distance, relation axée sur le sexe, pas de présentations  » officielles  » (parents, amis…)…

Interrogé sur cette épineuse problématique, mon andalou a lâché : « c’est aussi une question d’orgueil »… Ha, oui, comment cela ? Pour lui, le refus de l’engagement est lié au désir d’une porte de sortie toujours possible, et de la liberté que l’on peut s’octroyer, sans vraiment culpabiliser, d’aller voir ailleurs… Piste à explorer, donc… qui sous entendrait qu’une réaction épidermique à l’engagement serait concordante à un certain état d’esprit de Don Juan…

La différence d’âge, au sein d’un couple :

A cette question, je réponds : OSEF ! (« on s’en fout », en langage clair…) mais bien sur, ma copine L, ne pourrait se satisfaire de cette réponse !…
La différence d’âge, à mon sens,  peut autant, être un atout sur certains points, comme l’apprentissage de la tolérance, un équilibre lié à une expérience différente, une ouverture d’esprit, qu’une difficulté à appréhender, concernant le décalage dans la manière d’envisager la vie et l’avenir, ou le regard des autres, parfois bien cruel…

coeur_hirondellina

Lorsque l’on dit, que l’amour est capable de soulever des montagnes, moi, j’y crois… Je suis une romantique acharnée, persuadée que des sentiments forts, peuvent venir à bout de toutes les différences…

Amour ou amitié ? :

amitié_hirondellina (17)

Avec un ami très proche, est-on prêt à aller plus loin ? La relation est parfois ambigüe, et la limite entre l’amitié et l’amour est infime à certains moments…
Pour ma part, je pense que la relation amicale entre un homme et une femme, repose inévitablement sur un jeu de séduction non avoué. Bien entendu, cela  ne veut pas dire pour autant que les  » amis  » passent nécessairement à l’action, mais cela arrive…
Légitimement, on se demande parfois,  « et si ce n’était pas davantage, que de l’amitié ? ». L’inquiétude se fait ressentir, doit on en parler ou non, est ce réciproque ? Ne sommes nous pas en train de nous fourvoyer ?
Il est alors bien difficile de faire la part des choses… d’autant, qu’il faut l’avouer, les sentiments s’en mêlent, faisant s’envoler tout esprit critique et objectif…
Ce qui me parait important, est de ne pas oublier, que bien souvent, ce qui nous attire chez lui (ou elle ) est largement amplifié par l’amitié qui existe. Il arrive, que parfois, il y ait idéalisation de l’ autre. Un véritable  ami, est toujours présent, complice et à l’écoute. C’est  un être qui nous soutient et nous accompagne,  nous apparaît, en conséquence, parfait(e) et dont on pardonne très facilement les défauts…
Mais ces (charmants) petits défauts, qu’ on ne peut  ignorer, serions nous prêt à les accepter, dans un rapport de couple ? Parce que oui, la relation de couple est bien autre chose qu’ une amitié… L’indépendance est toute différente, on se doit de composer avec l’autre, au quotidien, et le ciel n’est pas bleu chaque jour…

bec_hirondellina

Alors, avouer ses sentiments, à un ami proche ?  Bonne, ou mauvaise idée ?

Parfois, on opte pour le silence, en prétextant préférer ne rien tenter, plutôt que de perdre une amitié… En réalité, il peut autant s’agir de la peur d’essuyer un échec, que de la réelle peur, de perdre définitivement cette relation à laquelle on tient. En effet, si on passe à la vitesse supérieure, en exposant à l’autre ses sentiments et qu’il y a rejet, la relation peut, en être modifiée, pour toujours. Je pense que l’issue dépend beaucoup de la qualité de l’amitié concernée. Une amitié forte pourra passer par le dialogue, tout comme elle peut aussi se briser et n’être plus tout à fait comme avant ou disparaître. L’important, avant de déclarer sa flamme est donc de réfléchir, et d’envisager les conséquences, en toute objectivité… (mais cela, c’est souvent compliqué !)

aveu_hirondellina (19)
Pour minimiser les risques, il y a quand même à mon avis, des petits signes qui ne trompent pas, du genre, démonstrations d’affection plus que de normale, allusions directes ou indirectes, qui montrent que la limite de l’amitié a été dépassée…

En résumé :

Voilà copine, mon principal conseil : lis ce que je viens de t’ écrire, (et qui, il faut bien l’avouer ne t’éclairera pas davantage…), et oublie tout ce que je viens de t’écrire… Parce que chaque histoire d’amour est différente, vis la tienne, sans prendre trop d’avis ici et là… De toute façon, ta lucidité, (que j’ai pu apprécier) sera ton meilleur guide…
Toi seule est juge, de ce qui te convient, ou non… Toi seule peut décider de ton bonheur… Peut être, vas-tu te tromper, souffrir, et le regretter… Peut être vas-tu connaitre un bonheur sans nom, et c’est ce que je te souhaite… Quoiqu’il arrive, choix bons ou mauvais, l’amour passe ou reste, mais la vie continue…

Moi aussi, comme beaucoup, j’ai aimé… J’ai été trahie, et j’ai beaucoup pleuré… Le soleil, le rose et les hirondelles, ce n’est pas  la vraie vie… Parfois, dans la réalité bien moche, il y a de vraies tempêtes, et des épreuves qui nous paraissent insurmontables.  La vie nous met, ou du moins, en met certains à genoux, sans raison apparente… De vrais coups bas, dont il faut se relever… Personne ne frappe aussi fort que la vie, personne n’est aussi garce que la vie, mais l’important, même à terre, c’est de regarder droit devant, et de se dire que demain est un autre jour…

Et puis,  le printemps est revenu dans ma vie, et j’ai  aimé à nouveau…

Une rencontre que je ne pourrais écrire, ni décrire, tellement elle m’est précieuse… belle, sereine, et  en fait, si simple… faite de mots, de phrases, d’enthousiasme, et de beaucoup de conviction…
Un jour, j’ai changé de vie… Changé de vie ? Quelle drôle d’idée … Non, en fait, j’ai  continué à l’inventer, comme je le fais encore, chaque jour qui passe…

Car vois tu, copine, chacun fait des erreurs, un jour ou l’autre, douce folie, consentie, ou consentante… Chacun se réveille, un jour ou l’autre, avec des bleus à l’âme, et le cœur lourd… Chacun connait tourments, chagrins, et interrogations sans réponse…

L’essentiel, est dans ce cœur qui bat, à nouveau, et une nouvelle fois, pour le meilleur… et le meilleur !…

deux hirondelles

Petite douceur de Proust…

Très jeune, j’ai découvert Proust… Enfin, disons, que je n’ai pas vraiment eu le choix !… Ma grand-mère, que j’adorais (et qui adorait Proust…) a tenu à ce que le lise cet auteur… Et comme ma grand-mère, était la plus merveilleuse grand mère du monde, mais aussi la plus intransigeante sur certains points de mon éducation, je suis donc partie à la rencontre dudit écrivain…

Proust_hirondellina
Dire que j’ai aimé Proust, serait le plus gros mensonge du monde… J’ai même carrément détesté, toutes ces phrases, que je jugeais interminables… Une vraie lecture en apnée, et des descriptions à n’en plus finir… Bref, cette « obligation » littéraire a été un vrai supplice…
Quelques années plus tard, devant son insistance répétée, je me suis replongée dans Proust, et là, et là… j’ai compris que j’avais failli passer à côté d’un écrivain exceptionnel… Ma grand-mère m’a fait le même coup, d’ailleurs, avec un nombre incalculable d’auteurs, avec plus ou moins de bonheur… Albert Cohen, par exemple, les bras m’en tombent encore à l’heure actuelle, et franchement, « belle du seigneur », je n’ai jamais accroché…
Pour en revenir à Proust, l’hirondelle, amoureuse de la littérature, et grande gourmande, depuis toujours, (les deux vont d’ailleurs très bien ensemble…) que je suis…

hirondellina's cake

… ne pouvait passer à côté de la fameuse petite madeleine… Et franchement, cette petite douceur, encore un peu tiède, avec un bon thé, je crois bien que c’est un très joli bonheur de la vie… Je fais donc souvent ces petits gâteaux pour le tea time avec mes copines,

tea time_hirondellina

ou pour le petit déjeuner familial du dimanche matin…

tea time hirondellina

Ultra faciles à préparer, et cuisson en un temps record, ces jolies madeleines ne demandent  qu’à être consommées, sans modération !

Je vous livre ma petite recette, (testée et approuvée, depuis des années…)

Ingrédients :

* 3 œufs
* 100 g de sucre (dont 2 sachets de sucre vanillé)
* 1 cuillère à soupe de miel (ce n’est pas indispensable, mais moi, j’aime…)
* 150 g de farine
* 125 g de beurre
* 1 pincée de sel
* 1 sachet de levure chimique
* extrait d’amande amère, ou de vanille (facultatif)
* zestes d’1/2 citron ou d’orange (facultatif)

Préparation :

– Battre les œufs avec le sucre, la pincée de sel et le miel jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume.
– Ajouter la farine et la levure. Continuer à bien mélanger.
– Ajouter enfin le beurre ramolli et terminer par les zestes d’agrumes, ou l‘extrait d‘amande ou de vanille, si vous souhaitez parfumer votre préparation.
– Entreposer la pâte, dans un récipient fermé, au réfrigérateur, pendant au minimum 2 heures. (il est tout à fait possible de préparer la pâte, la   veille). Après ce temps, la pâte est plutôt ferme, ce qui est normal…
– Préchauffer le four à 200°
– Beurrer légèrement le moule (même s’il est en silicone)
– Remplir les alvéoles du moule d’une grosse noisette de pâte. Ne pas l’étaler, cela se fera tout seul, à la cuisson.

madeleines_hirondellina (600x450)
– Enfourner et baisser immédiatement le four à 180°
– Lorsque les madeleines sont dorées (5 à 7 minutes, environ), les sortir du four et les démouler, tout de suite, et délicatement, avec une spatule, sur une grille.

Si vous faites plusieurs fournées, remettre la pâte au réfrigérateur, entre les deux.  C’est la différence de température, qui permet à la madeleine d’avoir sa petite bosse caractéristique…

Voilà, vous voyez, c’est tout simple !… Ces petites douceurs se gardent plusieurs jours, sans problème, dans une boite en fer…Et avec un peu de lemon curd, moi, je vous le dit, c’est le bonheur assuré !…

madeleines- hirondellina

Petite précision, les proportions indiquées, permettent de réaliser très précisément 27 madeleines… Précision suisse oblige, je ne pouvais manquer de vous l’indiquer ! …

précision suisse_hirondellina

Et puis, pour finir en beauté et en poésie, je ne résiste pas à vous proposer le merveilleux et si délicat passage de Proust, sur cette délicieuse petite madeleine du souvenir… Un texte à découvrir, ou redécouvrir… Bonne lecture gourmande !…

« Il y avait bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse: ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n’est pas en lui, mais en moi. Il l’y a éveillée, mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact, à ma disposition, tout à l’heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité; Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par lui-même; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement: créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.
    Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n’apportait aucune preuve logique, mais l’évidence, de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s’évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s’enfuit. Et pour que rien ne brise l’élan dont il va tâcher de la ressaisir, j’écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j’abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire, avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s’élever, quelque chose qu’on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c’est, mais cela monte lentement; j’éprouve la résistance et j’entends la rumeur des distances traversées.
    Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l’image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu’à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l’insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m’apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s’agit.
    Arrivera-t-il jusqu’à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l’instant ancien que l’attraction d’un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être; qui sait s’il remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante, m’a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d’aujourd’hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine.
    Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés depuis si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s’était désagrégé; les formes – et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot – s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des autres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. » À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913.

hirondellina

Ma madeleine de Proust à moi, c’est le souvenir de la plus délicieuse tarte aux pommes du monde… Celle de ma grand mère, que je regardais œuvrer, dans sa cuisine, émouvante, belle et souriante, enveloppée d’une douce senteur de caramel et de cannelle…

Quelle est la votre ?

Sweet lemon

sweet lemon1 (500x500)

Une amie (mais va-t-elle rester une amie ???) m’ a fait gouter, récemment, sa recette personnelle, de lemon curd, toute fière de me dire que cette dernière était réalisée en 3 minutes… Alors là, 3 minutes, j’ai commencé à m’étrangler, en me disant qu’il y avait quelque chose qui clochait… Et ensuite, lorsqu’elle a précisé, d’un air enthousiaste, d’auto satisfaction personnelle,  « sans beurre, et au micro ondes » , cela a été le coup de grâce…

dead_ hirondellina
Parce qu’un lemon curd sans beurre, c’est un peu comme une tarte aux pommes sans pommes, ou un  printemps sans hirondelles

printemps hirondelles

C‘est juste quelque chose de pas, mais alors, vraiment pas possible !…

J’ai quand même gouté, du bout du bec… Et là, franchement, que dire de ce truc citronné, avec un arrière gout de maïzena…??? Comment expliquer, sans froisser (trop) les plumes, à une âme charitable, qui pensait me faire plaisir, que massacrer un classique de la gastronomie anglaise (le 1er lecteur qui éclate de rire, je lui assène un coup d’aile vengeur, d’hirondelle expatriée…) c’est tout simplement monstrueux…

hirondellina_coup d'aile
Rien à voir, donc, avec LA recette du vrai lemon curd… Parce que oui, le lemon curd, c’est avec du beurre, et donc, c’est calorique… Et moi, je réponds : oui, et alors ??? Ne vaut il pas mieux se faire vraiment plaisir, ponctuellement, avec des choses gouteuses, plutôt qu’avec des ersatz  douteux ? Le plaisir est il si répréhensible ?

Ce qui fait, justement, que cette crème toute douce, acidulée et veloutée, est un vrai bonheur pour les papilles, avec sa texture lisse et fondante, c’est le  mélange des œufs, du beurre et du sucre…

Alors, on oublie les calories, (mais pas tant que cela, finalement, sachant que beaucoup d’anglais préparent le lemon curd, avec au moins 200 g de sucre…) et comme je suis un gentil oiseau, je vous livre ma recette, avec beurre, oui, mais tellement bonne, oui !… et on oublie également le micro onde, hérétique pour cette préparation, parce qu’ en cuisine, comme en amour, la patience est bien mieux récompensée, que la précipitation…

Pour 2 petits pots de verre, il vous faudra :
10 cl de jus de citron (3 à 4 citrons jaunes ou verts environ)
100 g de beurre doux
100 g de sucre
4 œufs

lemon curd

Râper le zeste de 2 citrons, puis pressez le jus de la totalité des citrons, pour obtenir 10 cl.
Au fouet, bien mélanger le jus des citrons, les zestes, les œufs, le sucre et le beurre en morceaux.

Transvaser le tout dans un saladier, et faire chauffer, doucement, au bain-marie, dans une casserole, sans cesser de remuer, au fouet, pendant 20 minutes, jusqu’à ce que la préparation épaississe. Oui, je sais, c’est un peu long… Mais que ne ferait on pas pour une extase gustative ???

Alors là, c’est l’étape une plume délicate… Parce que si votre bain marie est trop chaud, les blancs d’œufs vont coaguler, et donc, par conséquence, laisser de petits morceaux pas très appétissants, dans la crème… Pas de panique, si cela vous arrive… Il suffit juste de verser la préparation dans un blender, et de mixer quelques secondes, avant de remettre à chauffer…

Verser ensuite dans les pots, et fermer, après refroidissement complet. Le lemon curd se garde sans problème environ un mois, au réfrigérateur.

Délicieux, tartiné sur des scones, des toasts, des tranches de brioche, des crêpes, en fourrage d’une simple génoise, ou d’un rafraichissant cheese cake, il est aussi indispensable pour garnir une tarte au citron meringuée… Et puis, sur le dessus d’une simple panna cotta à la vanille, vous apprécierez pleinement, sa saveur suave et parfumée…

Mais, à mon sens, la meilleure façon d’apprécier pleinement, cette petite crème d‘agrumes,  est de vous caler, bien confortablement dans votre canapé, un petit plateau devant vous, avec un bon thé au citron, (un bon...pas un vulgaire sachet, quoi…) et une coupelle de lemon curd, à déguster, tout simplement, à la cuillère… Parce que oui, le lemon curd se suffit aussi, amplement à lui-même…

iced lemon curd_hirondellina

Alors, le lemon curd, harmonieux contraste de piquant, et de rondeur, ça vous donne envie d’éveiller vos papilles ???

Ce jour là…

mariage hirondellina

Ce jour là, mon andalou est parti tôt, le matin, et est revenu, avec des croissants et le bouquet d’anémones, dont je rêvais… Il avait même fait rajouter de petites églantines, d‘un rose tendre, d‘un rose dont j‘aime tant la nuance…

anémones_hirondellina

Ce jour là, nous avons pris tout notre temps pour le petit déjeuner, en savourant ce moment, comme un chat qui lape un peu de lait, les yeux mi clos, et un air de contentement certain…

Ce jour là, mon cancérologue a téléphoné pour nous féliciter, et j’ai trouvé cela très gentil…

Ce jour là, mon cancérologue a téléphoné pour nous féliciter, et j’ai trouvé cela très gentil. Il a ajouté qu’il devait me réopérer le 7 mars, parce que le cancer avait gagné du terrain, et grignotait un peu plus mon corps, et j’ai trouvé cela nettement moins gentil…

Ce jour là, les larmes sont montées, et le ciel s’est obscurci. Mon andalou a pris mes mains dans les siennes, et a répété une bonne dizaine de fois « ne lui laisse pas de place »… C’est ainsi qu’il parle de cette saleté de maladie… « ne lui laisse pas de place » , c’est sa façon à lui, de me signifier que je n’ai pas le droit d’abandonner…

Ce jour là, après les larmes, j’ai décidé d’être comme toutes les autres femmes, celles qui n’ont pas à supporter les innombrables biopsies, et prises de sang… J’ai décidé aussi, de ne rien dire, pour ne pas gâcher une journée qui s’annonçait si belle…

Ce jour là, il y a eu de la neige, et du soleil aussi…

bouquet-hirondellina

Ce jour là, j’ai été noyée, engloutie par toutes les fleurs qui sont arrivées…

bouquet fleurs mariage_hirondellina   fleurs mariage_hirondellina maraige_fleurs_hirondellina   orchidées_hirondellina     lys_hirondellina     roses_mariage_hirondellina

Ce jour là, il y a eu des rires, des copains, de l’émotion et du bonheur…

Ce jour là, le 22 février dernier, nous avons prononcé un grand oui, pour la vie, mais c’était aussi, un grand oui, à la vie

alliances_hirondellina

J-2… (un évènement, 2 versions…)

hirondellina mariage

Version originale…

mariage_hirondellina_version originale

Ce blog est né le 1er février 2013…Aujourd’hui, 20 février, il compte 372 followers… Un truc de fou, non ? Le début de la gloire, selon WordPress, qui vient de me faire parvenir un billet élogieux, de félicitation… Si cela continue, et en association avec mon compte FB, qui me rapporte chaque jour, de plus en plus de fans, dans un an, je serai l’hirondelle, la plus connue du net !
Ce beau succès, indéniablement prévisible, m’incite donc à répondre à la demande générale de mes 372 followers (dont l’angoisse exacerbée était « alors, zen, avant le mariage » ?), et je n’ai qu’un mot, à leur intention : OUI !…
Oui, parfaitement zen, d’autant plus que les préparatifs sont terminés…
– Les alliances ont été récupérées, et j’ai résisté à la tentation, puérile et ridicule, d’essayer la mienne… (chéri oiseau rare, a résisté, lui aussi…)
– Ma robe est prête, mes chaussures sont prêtes, et chéri oiseau rare m’a offert une très belle étole en soie, pour accompagner ma tenue.
– Je vais respecter la tradition avec quelque chose de neuf (ma robe), quelque chose d’ancien (une bague de ma grand-mère adorée), et quelque chose de bleu (un saphir que je vais glisser dans ma pochette…)
– Le temps est magnifique, ciel bleu, et grand soleil… Un vrai temps de printemps, heureux présage, pour le mariage d’une hirondelle…
– Mon bouquet d’anémones blanches, rose pale, et mauve pale, est commandé…
– Par le plus grand des hasards, il reste quelques dragées, et nous les picorons, le soir, en famille, avec bonheur…
– Après la cérémonie, nous irons dans un endroit que j’adore, rive gauche (la plus chic…), un bar lounge vraiment très joli, pour un petit cocktail. Soucieux de la ligne de nos invités, nous avons opté pour une formule light mais goûteuse, dont je vous dévoile l’essentiel :
Pour le froid :
Tartare de saumon aux herbes
Ceviche de dorade
Takati de thon
Royale de foie gras en verrine
Finger sandwich

Pour le chaud :
Croustade aux épinards et chorizo
Papillote de saumon au sésame
Bonbon de reblochon à la truffe blanche
Toast au chèvre, saladine de poivrons et coriandre
Dôme de langoustine
Risotto au vieux parmesan aromatisé à l’huile de truffe blanche

Pour les sucrées :
Tartelette de citron meringuée
Mini choux vanille et griottes
Tiramisu en verrine
Mini opéra
Mini macaron
Panna cotta à la vanille et compotée de myrtilles
Brochette ananas rôti aux épices et noix de coco

Voilà les dernières news, à J-2…
En gros, donc, et pour résumer :
Je suis la plus heureuse des hirondelles…

PS : Vous comprendrez aisément, que la popularité croissante de ce blog, m’empêche totalement, pour protéger la vie privée de mon oiseau rare, d’envisager la publication  d’une photo, du jour J… Je sais que bon nombre de mes 372 followers, en éprouveront un  désespoir profond, mais c’est ainsi, et je compte sur votre compréhension …

Version sous titrée…

mariage_hirondellina_version sous titrée

(manque 2 dragées, englouties goulûment…)

Ce blog est né le 1er février 2013…Aujourd’hui, 20 février, il compte 10 followers… Un truc un peu pitoyable, non ? Le début des ennuis, et la mise en oubliette assurée,  selon WordPress, qui s’est néanmoins abstenu (et a donc, ainsi, obtenu toute ma reconnaissance…) de me faire parvenir un billet acerbe… Je crois bien, malheureusement, que mes amis perdus, le sont vraiment…Si cela continue, et n’ayant pas de compte FB associé,  dans un an, je serai l’hirondelle la plus méconnue du net !
Cette grande misère, indéniablement prévisible, m’incite donc à répondre, sans attendre, à la demande générale de 2 de mes  10 followers (dont l’angoisse exacerbée était « alors, zen, avant le mariage » ?), et je n’ai qu’un mot, à leur intention : OUI !…
Oui, parfaitement zen, d’autant plus que les préparatifs sont terminés… (enfin presque…)
– Les alliances ont été récupérées, et je n’ai pas résisté, à la tentation puérile et ridicule, d’essayer la mienne, au moins 12 fois… (chéri oiseau rare, par contre, a résisté…)
– Ma robe est prête, mes chaussures sont prêtes, et chéri oiseau rare m’a offert une très belle étole en soie, pour accompagner ma tenue.
– Je vais respecter la tradition avec quelque chose de neuf (ma robe), quelque chose d’ancien (une bague de ma grand-mère adorée), et quelque chose de bleu (un truc genre crayon de couleur, que je vais glisser dans ma pochette)
– Le temps est magnifique, ciel bleu, et grand soleil… La neige est encore partout, et il fait un froid terrible…Un vrai temps de galère, pour le mariage d’une hirondelle, d‘autant plus que des flocons sont attendus, le jour J…
– Mon bouquet d’anémones blanches, rose pale, et mauve pale, n’est pas commandé…Chéri andalou, a donc jusqu’à vendredi 16h59, pour me le dégotter… Parce que sinon, je lui arrache les cheveux de son crane, un par un, avec mon bec acéré, et demande le divorce, avant même d’être mariée…
– Grâce à ma juste prévision, et connaissant mon addiction profonde à tout ce qui contient de l‘amande, il reste quelques dragées, et je les picore, toute seule, et très égoïstement, le soir, avec bonheur…
– Après la cérémonie, nous irons dans un endroit que j’adore, rive gauche (la plus chère, malheureusement…), un bar lounge vraiment très joli, pour un petit cocktail. Soucieux de la ligne de nos invités, et surtout de notre compte bancaire, parce qu’à 6 CHF pièce, la petite bouchée apéritive, (le prix ayant fait frémir mes petites plumes…) nous avons opté pour une formule light mais goûteuse, dont je vous dévoile l’essentiel, après coupe sombre, pour préserver notre équilibre alimentaire budgétaire…
Pour le froid :
Tartare de saumon aux herbes
Ceviche de dorade
Takati de thon (trop de poisson, tue le poisson…)
Royale de foie gras en verrine
Finger sandwich

Pour le chaud :
Croustade aux épinards et chorizo (qui aime les épinards, à part moi, et mon andalou ???)
Papillote de saumon au sésame
Bonbon de reblochon à la truffe blanche
Toast au chèvre, saladine de poivrons de coriandre (la Suisse, c’est le pays des vaches, pas des chèvres…)
Dôme de langoustine
Risotto au vieux parmesan aromatisé à l’huile de truffe blanche

Pour les sucrées :
Tartelette de citron meringuée
Mini choux vanille et griottes
Tiramisu en verrine (chéri d’amour dit que le mien est le meilleur du monde…alors, on ne va pas comparer…
Mini opéra
Mini macaron
Panna cotta à la vanille et compotée de myrtilles
Brochette ananas rôti aux épices et noix de coco

Voilà les dernières news, à J-2…
En gros, donc, et pour résumer :
Je suis la plus heureuse des hirondelles…

PS : Vous comprendrez aisément, que ce blog, totalement méconnu, et dont la croissance de popularité est évaluée, selon  les meilleurs experts, à O, m’empêche néanmoins, pour protéger la vie privée de mon oiseau rare, d’envisager la publication  d’une photo, du jour J… Mais je prends cette terrible décision, également, et surtout, pour  épargner, à mes 10 précieux folllowers (que je ne veux pas perdre…) la consternante vision de photos de famille… Je sais que mes 10 followers  éprouveront une joie intense, à cette délicate attention et qu’ils me remercieront chaleureusement de cette heureuse initiative…

mariage_hirondellina

Alors, vous préférez quelle version ???

Qu’ importe le flacon… (mais pas toujours…)

flacon_hirondellina

Lorsque je pars en WE, ou pour quelques jours, loin de chez moi, mon petit bonheur (mon grand bonheur serait le terme plus approprié…) est d’arpenter, toute seule, et en prenant mon temps, l’air gourmand, et la prunelle bien ouverte, les linéaires des miniatures…

Si dans beaucoup de pays, on vous offre gracieusement de petits échantillons, (d’ailleurs ridiculement petits, il faut le dénoncer…) chez moi, on trouve des corners entiers de miniatures, dont le format n’a rien à voir…

miniatures_hirondellina

Bien évidemment, ces mini produits sont payants, de 1 à 5 CHF chacun, (approximativement 0,80 à 4 €)  mais l’avantage, est que le choix est considérable, autant dans les produits de soins, d’hygiène, que de cosmétiques. Et franchement, déambuler au milieu de tous ces jolis petits flacons, j’adore ! Cela, je dois l’avouer,  participe grandement au plaisir du déplacement futur…

Certains argumenteront, sans doute, que ces mini formats ne sont ni économiques, ni écolos… peut être, mais tout se discute…

En dehors déjà, de l’aspect ludique et du plaisir à découvrir de nouveaux produits (quasiment toutes les grandes marques sont représentées…), c’est surement un bon choix anti gaspillage, avant de racheter (ou non) le produit en grand format…

Et puis, il ne faut pas oublier, que grâce à ces si jolies versions réduites, on voyage léger !!! Et qui dit léger, dit moins de carburant… Vous voyez où je veux en venir ???

sac hirondelles_hirondellina

Bon, là, je l’avoue, je suis une plume de mauvaise foi, parce que pour être honnête, qui dit vanity allégé, dit vanity avec plus de place, et en conséquence, vanity rempli avec encore plus d’échantillons…

mini flacons_hirondellina

Et puis moi, je suis une hirondelle curieuse des nouvelles tendances, et mon budget n’est pas non plus aussi large qu’une migration…
Ces miniatures ont donc tout pour me plaire, et sont  parfaites pour me faire une idée précise, du genre « j’aime/j’aime pas » à la sortie d’un  nouveau produit sur le marché. Qu’importe, en conséquence, le flacon, qu’il soit petit ou grand, je vise le contenu…

echantillons cosmetiques_hirondellina (600x450)

Mon homme qui souvent rigolait de cette débauche envahissante de mini flacons en tout genre, quelques jours avant une petite escapade, a fini par s’y mettre, trouvant cette solution pratique… Même son parfum se fait en tout petit, alors, pour quelques jours, c’est comme même largement plus agréable que d’emporter le grand flacon…

parfum mini format_hirondellina (477x600)

Mini déo, mini shampooing, mini crème pour le corps, pour les mains, soins du visage ou des cheveux, mini fonds de teint, vernis, parfum, je peux tout trouver (mais quand même pas tout acheter !…), en version miniature, y compris mouchoirs à papier, brosses à dent, cotons tiges, etc… Un vrai festival de lilliputiens, prêts à embarquer pour le voyage…

Alors, moi, j’en profite !… (même lorsque je ne pars pas en petite escapade !…)

golondrina air

Et pour vous, alors, les mini produits, c’est maxi envie ?

Du bonheur plein les plumes…

card_hirondelle

Je sais, je sais… La Saint Valentin, c’est cette fête archi cliché, sponsorisée par tous les concepteurs/ fabricants/vendeurs, de petites peluches de cupidons, d’oursons, ou de lapins, rouges ou roses, un peu ridicules…

Une fête de débauche puérile, de cœurs entrelacés, de cartes pré remplies, dégoulinantes  de bons sentiments enflammés, et de mots doux universels… Un vrai bonheur pour les fleuristes, les bijoutiers, les parfumeurs, les chocolatiers et les restaurateurs… Une parenthèse commerciale enchantée, après la magie de Noël, et avant la plus traditionnelle célébration de Pâques (et sa déferlante de souvent, mauvais chocolats…)

azlentine_hirondelle

Tout le monde, ou presque, s’accorde à dire que ce 14 février, fête antique originelle, n’a plus qu’un douteux sens (ou objectif ) purement mercantile… Cette explosion de niaiseries, qui laisse de côté, tous les célibataires de la terre, pour qui ce jour, pavé de fleurs, de grandes déclarations, et de petits cadeaux, est presque un supplice inévitable, semble déplaire au plus grand nombre…

Impossible d’échapper aux grands discours de rejet, de cette journée…  Alors, comment expliquer, le business florissant de cette période ? Est-ce à dire que beaucoup de détracteurs, sont au fond des menteurs ?

card00292_fr[1]

Moi,  Je le dis sans honte, et sans dissimulation, j’aime la Saint Valentin ! … Même avec sa cohorte d’images et de  sentiments un peu galvaudés…

J’aime la Saint Valentin, je l’assume, et cela ne m’empêche nullement, de fêter l’amour, les 364 autres jours restants…

Pour moi, comme pour beaucoup, l’amour se vit et s’entretient à chaque instant, et pourtant, cela ne me parait absolument pas incompatible de fêter l’amour, un jour précis du calendrier…
Je ne suis pas une partisane féroce du cadeau « systématique » du 14 février, mais plutôt d’une jolie et délicate attention envers la personne aimée,  et cela ne sous entend pas nécessairement qu’il y aura beaucoup d’argent à dépenser pour faire plaisir… Le romantisme tient vraiment à de petites choses, à de petites attentions…

                                        ciel_hirondelle

coeur_fleurs_hirondelles

Je considère la fête de la Saint-Valentin comme un symbole… Certes, offrir un cadeau, est un acte marchand mais le message qui accompagne ce présent, est lui, affectif, et c’est cela, qui change tout…

Si on ramène systématiquement la Saint Valentin, à une fête purement commerciale, qu’en est il de Noël, par exemple ? Doit on arrêter d’offrir des cadeaux à nos enfants, pour préserver l’esprit de Noël ? Doit on également cesser de les gâter pour leur anniversaire, sous prétexte d’une journée purement marchande ? Il apparait que  si on est contre les fêtes commerciales, (et chacun est libre de cet avis…)  alors dans ce cas on ne fête plus rien…

Loin du cynisme de circonstance, j’aime la gaité de cette journée… Même si l’amour, au fond, est une émotion suffisamment forte pour se passer de ce genre de motivations et  pour s’exprimer pleinement, cette date qui lui est dédié, je l’attends avec beaucoup de plaisir…

deux hirondelles

messagere_hirondelle

Alors, que vous aimiez ou non cette fête, qu’elle vous hérisse les plumes ou procure joie et plénitude à votre petit cœur sensible et tout naïf, je vous souhaite à tous, une très belle Saint Valentin, emplie de soleil, de couleurs et d’originalité… Et je m’adresse à  tous les amoureux, seuls ou en couple, à tous ceux et celles dont les prémices de l’amour font poser mille questions, et causent mille tourments (et là, je pense à quelqu’un en particulier…), mais aussi à tous ceux et celles, qui se sentent parfaitement heureux en compagnie de leur chat, ou de leur poisson rouge…

St valentin_hirondellina

violets & swallow valentine

(Et puis, franchement, avouez, en regardant ces quelques très jolies cartes « vintage », dont certaines datent du début du siècle dernier, comment ne pas tomber sous le charme de cette célébration, pleine de fantaisie printanière, et….d’hirondelles  ???)

coeur_hirondelle                      coeur_dentelle_hirondelle